Refus catégorique d'une faculté de pharmacie privée en Tunisie

Je suis contre le refus catégorique davoir une faculté de pharmacie privée à condition d'être "aussi" exigent pour l'inscription dans cette faculté qui devrait se situer à Tunis, la capitale. Voici mes arguments :
-d'abord nous sommes le seul pays au monde où il n'y a qu'une seule faculté de pharmacie ce qui constitue un frein à son évolution via une concurrence loyale et donc l'élévation de son niveau académique et scientifique à un niveau international: dans de très nombreux pays (développés et moins développés) il y a une concurrence entre le privé et le public et souvent le privé a meilleur cote et ceci se détermine en fonction des publications scientifiques au niveau internationnal,
-ensuite cela ne va pas limiter le nombre de pharmaciens diplômés puisqu'un très grand nombre d'entre eux part à l'étranger d'où fuite de devises, familles dispersés, toutes ces dépenses (inscription, loyer, dépenses quotidiennes plus les voyages) seraient plus bénéfiques pour le pays s'ils sont dépensés en Tunisie, on ferait même des économies de devises,
-enfin, je pense qu'au contraire il n'y aurait pas plus de chômeurs puisqu'on pourrait exiger dans le cahier de charge de la faculté privé qu'il s'engage à orienter les études de pharmacie vers l'industrie pharmaceutique et la cosmétique dans un premier temps: il pourrait ainsi signer des conventions cadres de formation et de stages d'études avec les plus grandes industries multinatinales pour développer l'industrie en Tunisie et atteindre l'autosuffisance et même songer à l'exportation des médicaments et des produits cosmétiques.