Gardons le CRAPO à Saint-Jean-de-Matha

#56: Jeune entrepreneur - Re: Identité et culture québécoise 

Les contribuables financent en grande partie le CRAPO.  D’où vient cette affirmation ? De quels contribuables parlez-vous ?  Des contribuables mathalois ? Je ne crois pas que mes taxes n’aient jamais servi à financer le CRAPO.

Le CRAPO reçoit du financement qui provient du CALQ car c’est un organisme culturel avec une mission ciblée, unique en son genre. Il reçoit aussi des subventions pour des projets qui permettent de donner des services à la communauté.  (EX : Cet été, Thierry Goulet-Forgues, conteur et musicien a animé un atelier de contes pour une dizaine de jeunes Mathalois. Ceux-ci se sont appropriés des contes de leur région et les ont présentés à des auditoires, dont celui des personnes résidentes du Manoir à St-Jean-de-Matha.) 

La majorité de ce financement revient aux artistes que le CRAPO va chercher pour valoriser notre patrimoine. Il lui en reste très peu pour le fonctionnement, pourtant l’instigateur de cette belle énergie.

Il s’auto-finance en grande partie par sa programmation variée, ses bénéfices et les cours qu’ils offrent dans ses lieux, des locations de salle, des activités populaires comme les émissions de radio de CFNJ. Je crois plutôt qu’il fait de son mieux et que son manque à gagner n’est pas lié à une mauvaise gestion mais bien aux difficultés inhérentes d'un organisme culturel à l’heure des Libéraux qui sabrent dans notre identité en coupant les projets subventionnés.

Au contraire, la direction fait preuve au quotidien d’une grande ingéniosité pour faire valoir sa mission et se maintenir en vie.

On parle de mauvaise gestion, en y regardant de plus près, c’est plutôt le contraire si on reconnait que le CRAPO n’est pas un commerce mais bien un organisme culturel,  qui offre des services au même titre que la bibliothèque financée par la municipalité.

Son offre est d’une grande qualité et elle est VARIÉE ce qui veut dire pour tous les GOÛTS, à ceux et celles qui croient bien sûr au fait français québécois tout en ayant une ouverture sur le monde.

C’est quand même incroyable, quand on y pense, que seulement deux personnes et un employé sporadique puissent offrir autant… mais le CRAPO est essoufflé. Ses bénévoles, son conseil (en majorité des Mathalois, Mathaloises) ses amis, amies lancent un cri d’alarme. Dans ce cri, on entend : CRAPO, on a besoin de tes services !  

Manon Geoffroy, membre du CA du CRAPO

qui ne compte pas ses heures bénévoles pour l'avancement de la culture québécoise