Messieurs les ministres,

Tenez bon, ne cédez pas au chantage des syndicats.

Nous, la Majorité silencieuse, qui paye tous ces avantages, nous n’en avons aucun.

Nous qui ne sommes pas syndiqués, qui n’avons pas de sécurité d’emploi ni fonds de pension quelconque, nous qui n’avons pas de lobbies ni de porte-paroles, qu’arrivera-t-il si nous disparaissions un jour?

Posez la question à ceux qui demandent que l’on contribue pour leurs avantages, d’où viendra l’argent lorsque la société active québécoise sera formé uniquement de :

-          Fonctionnaires

-          Producteurs de lait

-          Producteurs de porc

-          Producteurs de toute sorte bénéficiant des subventions des contribuables

Si les syndicats étaient indispensables au début de l’industrialisation pour protéger les travailleurs de l’exploitation sauvage, ils représentent aujourd’hui une injustice sociale flagrante en créant deux classes de citoyens – les syndiqués et les non-syndiqués.

Dans une société démocratique, développée, réglementée, ayant des lois et normes de travail, l’existence même des syndicats est une injustice en soi. Un syndicat dans le secteur privé est peut-être encore justifié, mais quelle absurdité d’avoir des syndicats de la Fonction publique. Ces syndicats défendent les travailleurs contre qui? Contre le gouvernement, contre les élus que nous les contribuables avons élus?!?! 

#150: -  

 ALLO ! La lune....  Croyez-vous encore vraiment au bon gouvernement qui vous protège, petit oisillons tombé de son nids qui se fait receuillir par le loup......?   Reveille-toi, y va te bouffer quand tu seras de son goût.  

Tu te dis de la majorité silencieuse, et bien moi aussi.  Nous faisons probablement partie tout les deux de la classe moyenne, syndiquée ou non. 

Désolé de pèter ta bulle mais il n'y a pas un satané ministre qui va te lire... nous avons élu les moins pires et pas les meilleurs....

J'ai réussi à trouver une job qui répond à mes aspirations, à mes valeurs et je l'ai fait de mon mieux pendant 27 ans.  Je savais qu'il y avait un bon fonds de pensions, que c'était une carrière de trente ans, qu'après trente ans j'en aurais plein mon casque (et ma santé) et que mon espérance de vie s'en trouverait coupé de dix ans.

J'arrive à cete pension et le bon gouvernement s'attaque à ces conditions pour le reste de ma vie.... Je dis NON et j'en fais mon combat.   Tu as peur que ta classe social disparaisse?  et oui, elle disparaîtra si la classe aisé (gouvernement, banquier, fiducie, busnessman, intellectuel professionnel.....) atteint son but.   Elle n'a pas besoins de classe moyenne qui la talonne et la menace.  Ce qu'elle veut, c'est un bassin de travailleur servile et heureux de son salaire minimum, la classe pauvre.

J'ai pris trop de temps pour t'expliquer car tu ne comprendras pas.... mais j'avais du temps à perdre avant la prochaine manifestation.   Attention au gros méchant loup.......