#25: -

Les preuves physiques et les autres preuves ne permettent pas d'établir un usage de la force ou d'absence de consentement.

Les preuves physiques, médicales ou autres qui sont disponibles dans cette affaire ne sont pas de grande valeur sur la question clé de l'usage de la force et de l'absence de consentement. Elles établissent de façon concluante que l'accusé a eu des contacts sexuels avec la plaignante le 14 mai 2011. Elles ne prouvent cependant pas que ces contacts ont été imposés par la force ou étaient non-consentis, et elles ne corroborent pas certains aspects du récit, par la plaignante, des faits incriminés

#27: - Re:

Ca y est DSK étant enfin arrivé à Paris. Je peux ranger mon dossier. Et c'est là en relisant distraitement mes documents que je tombe sur ce mot : inexplicable. Il figure au cœur du dossier, à la page 17 du document clé de l'affaire, la recommandation du procureur de New York en date du 22 août. C'est là qu'il recommande que les poursuites soient arrêtées. Et donc page 17 je relis cette phrase extraordinaire : « la plaignante a menti d'une façon persistance et parfois inexplicable en décrivant des événements à la fois importants et sans importance ».

On savait que le procureur considérait la femme de chambre comme une menteuse qui avait toutes les chances de lui faire perdre un éventuel procès. Mais pourquoi ment-elle ? Le puissant procureur Vance avoue : il ne sait pas. Est ce qu'elle ment pour protéger des complices ? Des instigateurs ? Pourquoi alors mentirait-elle sur des « événements sans importance » ? Est-ce qu'elle ment pour cacher le fait que, comme veulent le faire croire les avocats de DSK, elle n'était intéressée que par l'argent ? Les services du procureur de New York qui en ont vu d'autres ne sont ils pas les mieux placés pour déceler les femmes vénales, occasionnelles ou non ? Dans ce cas là son comportement serait « explicable ».

Tout se résume donc finalement à ce tête à tête entre deux êtres qui ne se sont pas compris : la femme de chambre guinéenne et le puissant procureur américain. Peut-on lui en vouloir à lui ? Quand on s'appelle Cyrus Vance, que l'on est fils d'un ancien Secrétaire d’État du même nom, que sait-on du mode de fonctionnement d'une immigrée africaine de 32 ans ? S'est il d'ailleurs posé la question de savoir si cette jeune femme n'a pas menti toute sa vie et ne croit pas au plus profond d'elle même que ce sont ses mensonges qui l'ont toujours protégée contre les vicissitudes et les violences d'une vie cabossée ?

En tout cas le procureur aura eu l'honnêteté de reconnaître ses propres limites. Et d'inscrire dans la procédure et pour l'histoire un mot qui laissera pour toujours dans cette affaire une impression de malaise, inexplicable.

#27: - Re:

DSK INNOCENT!!