Ici en Charente, les moulins qui subsistent sont préservés. On les fait même revivre : on peut aller y acheter des farines d'épeautre, de maïs, de chataignes, de blé aussi, etc..., de l'huile, notamment de l'huile de noix, du papier fait main comme au XVII°...
Trop c'est trop, la fin de l'ère industrielle est en marche, n'en déplaise à nos dirigeants (vous vous demandez vraiment pourquoi et comment un architecte du patrimoine peut accepter une telle aberration ?)et nous aurons bientôt besoin de nos moulins... c'est cela le vrai progrès : la vraie énergie propre, produite naturellement sur place pour être utilisée sur place, et... gratuite!
Médiatisez, médiatisez, médiatisez, il n'y a malheureusement que cela qui marche. Investissez le moulin et habitez-le à tour de rôle. Si un jour les bulldozers viennent, informez tous les médias et faites un barrage de vos corps.
Faites vérifier par une association spécialisée si par hasard il n'y a pas une espèce protégée qui loge dans ce moulin (chauve-souris par ex.) : si, oui, vous aurez la loi avec vous. Ou une espèce végétale protégée dans le terrain autour... Contactez toutes les associations intéressées de près ou de loin par la protection du patrimoine et de la nature... Et BON COURAGE A TOUS. L'OBSTINATION PAIE.

#1156: -

Merci à "visiteur de Charente" pour son message amical et solidaire...

Bise de Sophiane, stagiaire

#1156: -

Je suis d'accord, l'angle des espèces protégées peut-être très efficace. (Ceci étant le bâtiment est théoriquement protégé : MONUMENT HISTORIQUE). La médiatisation est fondamentale.