Vérité et justice pour Pascal Verrier

Fin août 2018, Pascal Verrier, professeur de philosophie au lycée Montaigne a appris par un arrêté ministériel qu’il était mis à la retraite d’office. Il s’agit d’une sanction de la plus haute gravité équivalente à une révocation. Le fait est rarissime et touche une personne qui a enseigné pendant trente huit ans sans jamais avoir été inquiété d’aucune manière. Le préjudice moral et matériel est énorme. Outre l’atteinte à sa dignité, il devra vivre d’une retraite de 1380 euros net jusqu’à la fin de sa vie, presque la moitié de ce à quoi il aurait eu droit s’il avait pu terminer sa carrière.

Le ministère reconnaît que ce type de sanction est réservé à des cas « extrêmes » : trafic de stupéfiants, violences, harcèlement, insulte, outrage. Or Monsieur Verrier n’a jamais commis aucun de ces délits.

Que lui est il donc reproché pour subir une sanction aussi violente et exceptionnelle ?

L’enquête menée contre lui se focalise sur certains propos qui auraient été tenus en présence d’élèves. Pourtant, la commission disciplinaire rectorale qui s’est réunie pour examiner son cas en juin dernier a estimé une fois entendus les nombreux témoins présents et pris en compte les témoignages écrits et les documents présentés pour sa défense que rien de ce qui lui avait été reproché ne valait d’être sanctionné ne serait-ce que d’un avertissement. Mieux encore, les nombreux témoignages d’élèves réfutent l’existence même de ces propos.

Le DGRH du ministère a pourtant décidé de passer outre l’avis de cette commission et s’est prononcé pour sa mise à la retraite d’office sur la base d’un dossier vide de faits en ne prenant en compte que les éléments à charge produits par sa direction.

On ne peut que s’interroger sur les raisons qui ont poussé le ministre à s’en prendre avec une telle violence à Monsieur Verrier.

Est-ce le militant dérangeant, connu pour ses engagements politiques et syndicaux, fondateur de Sud Education et élu du personnel, que l’on a voulu faire taire ?

Est-ce le professeur intransigeant refusant d’adapter ses notes et ses appréciations aux désirs des élèves dont les parents sont influents dans un prestigieux lycée parisien et qui revendique sa liberté de ton et d’esprit, que l’on a voulu abattre ?

Pascal Verrier a décidé de se défendre jusqu'au bout afin de démontrer le caractère fallacieux des accusations qui lui sont faites et de dénoncer le caractère politique et inique de cette procédure et de cette décision qui le frappe. Il réclame d'être rétabli dans son poste, son honneur et ses droits.

Il est de plus soutenu dans son combat par plusieurs pétitions et motions votées par des centaines de collègues et nombre d’anciens élèves ainsi que par l’Association des Professeurs de Philosophie de l’Enseignement Public et les syndicats CFE-CGC, CGT, FO, SNES et SUD Education.

Son comité de soutien a ainsi créé une caisse de solidarité que nous vous proposons d’abonder :

https://www.lepotcommun.fr/pot/9eul6rd6

En signant cette pétition je l’assure de tout mon soutien.


Le Comité de soutien à Pascal Verrier    Contacter l'auteur de la pétition