Christophe Lucquin Editeur

A Monsieur Laurent Joffrin, directeur de publication et de rédaction du journal Libération,

23 Rue de Châteaudun 75009 Paris

 

Monsieur,

Le 1er avril, sur le site web, puis le 2 et le 3 dans l’édition papier de votre journal, vous avez laissé paraître, signé par Christine Angot, un article dans lequel la maison Christophe Lucquin Editéur était qualifiée de « petite maison d’édition, qui publie des textes à caractère essentiellement pédophile. »

Christophe Lucquin, cible principale de Christine Angot, a entamé des démarches de son côté.

Pour autant, nous, collaborateurs, auteurs et lecteurs de la maison Christophe Lucquin éditeur, nous sentons également salis, calomniés, diffamés par votre journal et par la signataire de la tribune.

Nous ne comprenons pas que, pour permettre à Christine Angot de prendre partie dans l’affaire Edouard Louis/Reda, votre journal la laisse affirmer n’importe quoi, allant jusqu’à associer une maison (des collaborateurs, des auteurs, des lecteurs) au mot pédophile.

Comment lever l’ambiguïté qui plane désormais sur chacun des titres du catalogue ?

Comment rétablir notre crédibilité d’auteurs, éditeurs, lecteurs, blogueurs, journalistes, libraires, bibliothécaires qui avons lu, conseillé ou aidé la diffusion des textes de Christophe Lucquin Editeur et de fait nous trouvons associés à cette maison ?

Allez-vous faire connaître chaque titre du catalogue de la maison pour montrer par l’exemple le caractère diffamatoire de la chronique de Christine Angot ?

Allez-vous publier des excuses à notre encontre ?

Allez-vous vous engager à désormais contrôler que ce que dit Christine Angot est fondé ?  

Pourquoi pas tout à la fois ?

La calomnie que vous avez laissé orchestrer par Christine Angot a déjà fait son oeuvre : on nous demande désormais d’apporter la preuve que les titres que nous avons lus ou portés ne sont pas ce qu’elle affirme.  

Comment laverez-vous l’affront fait à un homme ? Comment laverez-vous l’affront qui nous a été fait ? Comment dissiperez-vous le doute quant au fait que nous aidons à la diffusion de pédophilie ?

Nous attendons une réponse proportionnelle au préjudice subi.