Atteinte à l'autonomie de la danse au Conservatoire de Paris

La Danse est un art à part entière, c’est aller à l’encontre de l’histoire (présente dans tous les peuples de la terre, porteuse de plusieurs sens, avec une multitude de formes, de champs d’études infinis).
Que Claire-Marie Osta soit la directrice de la Danse est une chance, son parcours professionnel d’excellence, son haut degré de perfection, et sa pédagogie, ne peuvent qu’enrichir l’art de la danse au Conservatoire. Ses compétences ne sont pas mises en jeu, mais on peut se poser des questions sur la volonté ministérielle de dévaloriser la Danse lorsque l’on constate ses projets pour nier l’existence de la discipline dans l’enseignement supérieur (voir www.pétitionpublique.fr : danger pour les études en danse en France), de même sur la volonté du directeur du Conservatoire pour déconsidérer la Danse.
Dans tous les conservatoires, c’est bien souvent la Danse, par l’effectif plus important de ses pratiquants qui apporte les ressources financières et qui rentabilise les structures (effectif par heure de cours) au bénéfice des autres disciplines.
Que les membres du conseil d’administration réfléchissent bien avant de prendre une décision lourde de conséquences sur le retentissement international négatif qu’un tel projet entrainerait. La Danse est un élément structurant de la culture en France et elle donne une notoriété et un avantage considérable sur l’excellence française. Ce n’est pas en dénigrant un art que l’on valorise les autres, au contraire tous en pâtiraient et s’appauvriraient.