Pour que la dernière rue festive de Genève survive

Nous demandons, avec l’aide de cette pétition, votre soutien pour que l’une des dernières rues festives de Genève survive : notre bien-aimée rue Henri-Blanvalet. 

Depuis quelques temps, et en particulier depuis la fin de la période Covid, nous subissons un réel acharnement des autorités à notre égard. Un premier signal négatif a été envoyé à notre profession avec la fermeture des terrasses à minuit succédant à l’une des périodes les plus sombres de la restauration. Depuis, les mois passent et la situation se dégrade constamment dans notre contact avec les autorités, qui nous contrôlent en permanence et nous infligent des amendes tout aussi absurdes qu’abusives.

En bref, durant les belles saisons, on observe à certaines heures charnières une forte concentration de personnes dans la rue et, conséquemment, devant nos bars, sur la voie publique. Les autorités communales semblent penser que cette concentration de personnes implique nécessairement une forme de débauche… 

Pour lutter contre l’affluence dans la rue – et c’est là tout le problème –, les autorités communales appliquent une politique stricte de “serrage de la vis” du côté des exploitants d’établissements, nous faisant porter tout le fardeau pour le monde dans la rue. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que cette forte affluence n’est pas de notre fait ; elle est due à l’ambiance générale festive qui règne dans notre chère rue de la Soif. Vous êtes en effet très (et, souvent, trop) nombreux à vouloir passer des moments festifs chez nous, surtout en fin de semaine.  

Or, nous mettons tout en œuvre pour que la voie publique soit le moins obstruée possible. Par exemple, nous engageons tous du personnel supplémentaire (y compris des agents sécurité qualifiés) qui œuvrent tous les soirs à faire respecter l’ordre en rabattant les clients dans les périmètres autorisés, en invitant les personnes non-clientes à quitter la voie publique aux abords de nos établissements, etc. Nous avons même engagé, ensemble, des agents de sécurité qui patrouillent dans la rue. En outre, nos équipes n’acceptent de servir que les personnes que nous pouvons accueillir avec certitude. Nous refusons chaque soir l’entrée à bon nombre de personnes, en raison des restrictions en matière de capacité et pour garantir votre sécurité.

Mais ces mesures ne permettent pas de supprimer toutes les obstructions à la voie publique. Il y a notamment des personnes qui se voient refuser l’entrée dans un établissement et qui refusent ensuite de quitter le trottoir devant cet établissement malgré l’insistance de nos équipes. Il y a également ceux qui viennent saluer leurs amis assis à une terrasse en se tenant sur la voie publique et refusent également de la quitter sur invitation. Il y a aussi ceux qui viennent simplement profiter de l’ambiance, sans ne jamais rejoindre l’un ou l’autre des établissements. Or, contrairement aux forces de l’ordre, nous n’avons aucun pouvoir d’intervention ni force de contrainte sur ces personnes qui ne sont pas nos clients. 

Nous demandons donc que les autorités communales cessent de nous faire porter tout le chapeau pour le monde dans notre rue, et qu’elles prennent leur part de responsabilité : on parle de voie publique et ce n’est pas à nous d’y faire régner l’ordre. Tout au mieux peut-on s’attendre à ce que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que nos clients y portent atteinte, ce que nous faisons.

Mais ce n’est pas tout. Nous observons des inégalités entre les établissements de notre rue et les autres établissements de Genève, qui ont beaucoup plus de marge de manœuvre et à qui l’on donne bien plus de libertés. Nous avons notamment les plus petites terrasses de la ville en termes de superficie et nous ne sommes pas autorisés à participer aux événements d’envergure. Par exemple, notre chère rue de la Soif n’est pas autorisée à participer à l’événement Feu Ô Lac qui aura lieu lors de l’été 2024. L’année dernière (en 2022), nous n’avons pas pu diffuser le mondial de football et, notamment, les matchs de l’équipe Suisse. On ne nous autorise pas non plus à organiser des animations musicales en rapport avec des événements ponctuels (fête de la musique, braderie, etc.). Cela au motif que de tels événements créeraient, prétendument, des rassemblements trop importants… Nous demandons donc également d’être traités sur un pied d’égalité. 

Concrètement, nos revendications – que nous aimerions exprimer au Conseil administratif et/ou à toute autre autorité municipale à travers votre soutien – sont les suivantes :

  1. Nous demandons que les autorités communales (en particulier le Service de police municipale et le Service de l’espace public) cessent de nous tenir responsables et de nous infliger des sanctions en raison d’attroupements formés par des individus non-clients des établissements sur la voie publique ;
  2. Nous demandons que ces mêmes autorités fassent preuve de plus de souplesse et de compréhension, et soient plus sensibles à notre situation. Plutôt que nous accabler, qu’elles viennent nous aider à résorber des situations souvent impossibles à gérer ;
  3. Nous demandons que la rue Henri-Blanvalet soit autorisée, comme les autres rues genevoises, à participer aux événements organisés par la Ville de Genève, y compris l’événement Feu Ô Lac qui aura lieu en été 2024 ;
  4. Nous demandons que les établissements de la rue Henri-Blanvalet soient autorisés, comme tous les établissements genevois, à diffuser les compétitions sportives d’importance particulière telles que le mondial de football ou l’Euro et à organiser des animations musicales lors des événements ponctuel (par exemple lors de la fête de la musique, la braderie, etc.).

Avec la fin des périodes estivales, il est important que nous ouvrions dès aujourd’hui un dialogue constructif avec la Ville de Genève afin de trouver des solutions ensemble, et afin que les étés futurs se déroulent sans accroc. C’est cette raison que nous avons besoin de votre poids et de votre soutien. 

Dans une ville en développement constant et qui est chaque jour un peu plus ouverte sur le monde, le monde de la restauration, des bars et de la fête ne doit pas être dénigré. Genève et ses politiques doivent comprendre que nous représentons un maillon essentiel dans le développement d’une ville dynamique sur le plan culturel. 

Nous vous remercions d’avance pour votre signature et nous sommes impatient de vous retrouver très vite dans la rue !

 

 

Les exploitants de Maison Balkii, Bottle Brothers, Le Blanvalet et le 21 Club


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