Pétition adaptée suite à discussion avec la direction des EPS de Corsier-et-environs afin de permettre à tous les enfants des Communes du Cercle, Blonay-Saint-Légier, La Tour de Peilz, Vevey

***** ADAPTATION DE LA PETITION SUITE A UNE DISCUSSION CONSTRUCTIVE AVEC LA DIRECTION *****

Madame, Monsieur,

La pétition elle-même est désormais clôturée.

Je remercie les personnes qui l'ont soutenue et ont compris mon "action".

En préambule, dans le but que chacun en prenne conscience, je tiens à répéter le travail collosal qui a été abattu par le CODIR de l'ASICC et pour lequel il doit d'être remercié.

Je concède très volontiers que les critiques émises étaient fortement empruntes d'une rhétorique qui pouvaient et ont heurté. Ce n'était bien sûr dans l'unique dessein d'être prises sérieusement et rapidement en considération, ce qui a été le cas.

En effet, même si celle-ci visait bien sûr à obtenir une réaction différente que les lenteurs de notre bureaucratie qui sont souvent légion dans notre beau Pays de Vaud, plus largement en Suisse, il convient de calmer les esprits:

  1. Il est nécessaire et important de rappeler que son but était uniquement de faire prendre conscience d'un mécontentement marqué, de beaucoup de parents, contribuables dans les sept Communes concernées.

    C'est sur ce point qu'il est nécessaire d'apporter des précisions.

    Les Communes de Chardonne, Corseaux, Corsier et Jongny, sont regroupées sous l'entité "Cercle des Communes de Corsier".

    Ledite Cercle, Blonay-Saint-Légier, La Tour-de-Peilz et la Ville de Vevey contribuent de façon essentielle à la survie de la station des Pléiades. La direction des EPS de Corsier-et-environs est pieds et poings liés s'agissant de toute flexibilité tant que cet accord "politico-touristique" n'évoluera pas.

    Je parle d'évolution car sur le fond les Pléiades restent chères aux coeurs des habitants de la Région. En revanche, nous tous(la direction des EPS, le CODIR, une part des concitoyens, etc.), nous accordons à dire que sur la forme, il doit y avoir des évolutions.

  2. La direction et le CODIR ont particulièrement mal reçu la démarche de cette pétition.
    En tant qu'auteur, je tiens à incister sur le fait que le but était nullement de décrédibiliser, ni le rôle, ni le travail de la direction des écoles ou de leurs corps enseignants. 

    Aux membres du CODIR, je tiens à présenter publiquement mes excuses, s'ils se sont sentis personnellement attaqués par la formulation de la pétition. 
    Je pensais avoir écrit suffisamment clairement que je ne remettais en aucun cas en cause leur travail, au contraire, j'en suis navré et je tiens à le préciser, notamment à l'égard de mes bonnes relations avec les personnes qui le composent.

    Toutefois, il s'avère qu'après de nombreux renseignements pris, les doigts se pointaient vers les écoles quant à la responsabilité des journées désormais "hivernales".

    Et c'est tout à fait vrai! Mais cela ne veut pas dire que c'est la direction qui est à blamer et il faut que cela soit dit et entendu. 

    Le seul pouvoir qu'a Madame Boden, c'est prendre la décision de maintenir ou d'annuler les journées.

    L'organisation des activités et la décision d'ouvrir les Pléaides et fournir la prestations incombe à l'ESS des Pléiades qui bénéficie dudit soutien financier. Il apparaît que souvent il y ait un sérieux décalage entre l'offre annoncée et la réalité du terrain.

    Si j'inciste sur ce sujet, c'est pour témoigner mon soutien à Madame Boden, Directrice des EPS, ce que j'ai pu faire hier en mettant certaines choses à plat et en l'informant de certains autres faits qu'elle ignorait.

    À elle aussi, je adresse mes excuses pour l'avoir "utilisée", ainsi que son établissement pour provoquer un changement. Sur celui-ci, je me réjouis d'ores-et-déjà de lui apporter l'aide qu'elle voudra bien solliciter.

 

En conclusion:

  1. C'est uniquement le fonctionnement du soutien des Communes aux Pléiades qui cause la problématique qui nous occupe. Il devra donc, soit être remis en question, soit faire l'objet d'une offre différente;
  2. D'autres séances vont avoir lieu avec la Direction, le CODIR, probablement d'autres acteurs, mais ces contours doivent encore être réfléchis;
  3. La direction va prendre des mesures pour connaître plus précisément les attentes, tant des élèves que des parents.

Il s'agit des trois points qu'il est possible de communiquer à ce stade des échanges. Il est à relever que la direction n'a pas tardé à clarifier sa position, même si chacune et chacun reconnaîtra volontiers que nous ne sommes pas d'accord sur tout, nous sommes d'accords sur le fait de rechercher des solutions et d'impliquer les personnes nécessaires ou volontaires.

Avec mes sentiments constructifs les meilleurs,

Damien Chenevard

*******************************************************************************************************************************

 

À titre informatif et pour dissiper certaines mauvaises compréhensions concernant l'ASICC:

Si votre opinion est mauvaise s'agissant du fonctionnement des diverses structures de l'ASICC, car on entend de tout, mais beaucoup de critiques, je vous invite à prendre des renseignements auprès de personnes informées. Cela vous permettra de mesurer la charge organisationnelle, les calculs financiers inter-communes, l'apprentissage de la multitude de problématiques liées de l'accueil préscolaire, l'engagement de ressources humaines, et j'en passe.

L'ASICC dans sa forme est jeune et le CODIR n'est pas à blâmer pour des dysfonctionnements, mais à remercier.
J'invite ici les personnes qui critiquent gratuitement à rejoindre leurs législatifs et s'engager pour leurs Communes et leur Région.

 

*******************************************************************************************************************************

LA PETITION CLOTUREE

 

À l'attention de la direction de l'établissement primaire et secondaire de Corsier-sur Vevey et environs:

"Nous vous informons que l'école organise, comme chaque année, des semaines d'activités hivernales aux Pléiades."

C'est par cette phrase que commence chaque année la lettre type, annonçant aux parents les journées à ski, et dont les enfants se réjouissent tant.

Pourtant, force est de constater que ces journées n'ont plus ou rarement lieu, même avec un zeste d'enneigement... En effet, si nombre d'établissements scolaires vaudois parviennent à concrétiser des journées, voire des camps de 5 jours dans les Alpes vaudoises ou au-delà pour leurs élèves, la tâche est manifestement trop ardue pour nos communes.

Malgré une participation desdites communes du Cercle, des montants alloués aux budgets communaux de ces dernières, ainsi que la dotation de CHF 25'000.- au budget 2025 de l'ASICC, identique à celui de 2024, il semble impossible de trouver une solution, afin de déplacer les cours de skis, par exemple aux Paccots ou un peu plus haut...

Si le manque de neige pourrait encore et toujours faire l'objet de prétexte, on skie pourtant bien encore aux Paccots, aux Mosses, aux Diablerets, à Villars-sur-Ollon.

Et comble de l'incompréhension qui se péjore d'un manquement de communication navrant, aux Pléiades, malgré les conditions d'enneigment, il semble que l'on puisse encore skier puisque les élèves veveysans n'ont pas vu leurs journées annulées!

Capture_d’écran_2025-02-10_à_18.20_.22_.png

Cet état de fait est tout simplement injuste et inacceptable,

a fortiori dépourvu de toute explication.

 

Mais il faut soutenir les Pléiades, "jouer le jeu" et justifier l'emploi des budgets relatifs à la destination que nous aimons, mais qui manifestement peine à pouvoir accueillir nos enfants, puisque la semaine du 13 au 17 janvier a également fait l'objet d'une annulation, tandis que les enfants veveysans skiaient déjà.

Sur ce constat, précipitation de flocons ou non, doit-on d'ores et déjà se "réjouir" des annulations pour les journées des plus jeunes au mois de mars prochain?

Malheureusement, c'est bien de l'argent du contribuable dont il s'agit!

En 2024, les enfants sont rentrés des Pléiades déçus, crottés de terre jusqu'aux oreilles après avoir marché: aucune activité pédagogique de remplacement, ni sportive.
Dès lors, au regard de la météo actuelle, il y a fort à parier qu'il pourrait en être de même cette année.

Comment expliquer à nos enfants que les écoles de Vevey peuvent skier et pas eux?
Et à nous, leurs parents, ces mêmes contribuables qui financent les budgets communaux, que répondez-vous?

À titre d'exemple et renseignements pris auprès du directeur:

L'Ecole de Ski G'Lys aux Paccots, la Lécherette et les Mosses propose et peut organiser/gérer intégralement des transports rapidement et simplement en février et mars à destination des Alpes vaudoises, selon le budget suivant:

  • 1 car professionnel société https://carlyne.ch/ pour 50 personnes: CHF 750.-- (CHF 15.-/personne)
  • 1 moniteur / 7-8 élèves: CHF 55.-/heure
  • Possibilité de faire manger les élèves, prix du repas environ CHF 10.--.
    - dans une Yourte à la Lécherette 50-60 personnes
    - salle dédiée aux Mosses 100 personnes
    - restaurant la Drosera aux Mosses 100 personnes

Cela ne prend pas beaucoup de temps de chercher des solutions alternatives.

Faut-il encore vouloir en proposer...

Pour conclure, les signataires de cette pétition demandent à la direction des établissements primaires et secondaires de Corsier-sur Vevey et environs:

- de prendre les mesures nécessaires pour rechercher des alternatives adéquates s'agissant des journées à ski des élèves des années prochaines;

- de remettre en question le choix tardif des dates desdites journées, notamment au regard des changements climatiques que nous vivons;

- de mettre toutes les ressources possibles en oeuvre pour tenter de sauver et d'organiser, ne serait-ce qu'une seule journée à ski pour tous les élèves de l'établissement en 2025. 

 

Damien Chenevard,

Citoyen de Corsier-sur Vevey, habitant des Monts-de-Corsier, Conseiller communal à Corsier-sur-Vevey pour l'Alliance Corsier et délégué à l'ASICC.