Il faut sauver le Pasteur Youcef Nadarkhani

Il faut sauver le Pasteur Youcef Nadarkhani

 

Je vous livre ci-joint un résumé de l'accusation et de la condamnation à mort du Pasteur Youcef Nadarkhani, tiré du remarquable article de Michel COLOMES du magazine "Le Point", où il nous est expliqué que le Pasteur est accusé, je cite  : ‘’ d'apostasie nationale". Et comme tel, il doit être condamné à mort’’ .


Considérant -en paraphrasant un illustre Français - que : la Foi est hors d’atteinte de la Loi, car c’est la partie la plus intime de l’Homme et que nul n’a le droit d’en faire rendre compte . Ce qui implique que la Loi est hors d’atteinte de la Foi.

Considérant que les conceptions religieuses et métaphysiques relèves de l'intime conviction ; ce qui implique que tout être humain à le droit d'exprimer son droit à croire, ou ne pas croire en une vérité révélé, un dieu ou des dieux ou d'ignorer la véracité ou non du divin.

 

Considérant que tous les être pensant ont le droit d’adhérer à une religion, ou de s'en éloigner ou d'y renoncer pour une autre ou aucune d'entre elles.

Invoquant l’Article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui assure la liberté d’opinion, qui assure à toute personne le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; et que ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. Je demande à tous Humains de s’insurger contre cet assassinat pour délit d’opinion


Invoquant l’Article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui assure que nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. Je demande à tous Humains de s’insurger contre cet assassinat pour délit d’opinion


Invoquant l’Article 30 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui assure qu’aucune disposition de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. Je demande à tous Humains de s’insurger contre cet assassinat pour délit d’opinion

Je déclare comme crime contre le droit élémentaire des Êtres Humains : l'action de condamner une personne civil ou morale pour leurs convictions religieuses ou métaphysiques

Ce en quoi, la liberté doit être rendu sans délais au Pasteur Youcef Nadarkhani

 

 

Résumé du remarquable article du Point de Michel COLOMES

 

Youcef Nadarkhani pasteur depuis dix ans, dans la région de Gilan, à 250 kilomètres de Téhéran. exerçait à peu près librement son ministère dans ce pays de 68 millions d'habitants, dont la religion d'état est musulmane. 300 000 chrétiens vivent en Iran, dont beaucoup d'Arméniens et quelques milliers d'Iraniens de souche, comme le pasteur Nadarkhani.


En 2009, le gouvernement iranien décide que tous les élèves scolarisés doivent suivre l'enseignement coranique. Y compris les enfants des familles chrétiennes. Youcef Nadarkhani se rend alors à l'école de la ville de Rasht où étaient scolarisés ses fils Daniel, neuf ans, et Yoel, sept ans, pour les en retirer en se basant sur la Constitution de la République islamique iranienne de 1979 qui reconnaît la liberté de culte à toutes les religions du Livre. Et donc aux chrétiens.

 

Le pasteur est arrêté le soir même par la police secrète. Il comparaît une première fois le 12 octobre 2009 devant une sorte de tribunal mi-politique, mi-confessionnel. On l'accuse d'apostasie. On lui reproche, à lui qui est chrétien, d'avoir abjuré l'islam.

Emprisonné dans la ville de Lakan en cellule d'isolement pendant de longs mois, Nadarkhani est sommé de revenir à la religion du Prophète sous peine de mort, car en Iran l'apostasie est un crime puni de la peine capitale. Le pasteur a beau expliquer qu'il n'a rien renié, puisqu'il n'a jamais été musulman de sa vie, on cherche par tous les moyens à le faire plier. Y compris en lui administrant des sédatifs à haute dose pour casser sa volonté. Faute d'y parvenir, on s'attaque à sa famille. Sa femme est arrêtée, jugée sommairement, sans même l'assistance d'un avocat, et condamnée à la prison à vie, comme complice de son mari. Pourtant, même dans ce pays où les règles élémentaires des droits de l'homme sont bien souvent bafouées, il existe encore des espaces dans lesquels survit une petite flamme de justice. Ainsi, un avocat, Mohamed Ali Dadkhah, parvient en appel à faire libérer la femme du pasteur. Et pour Nadarkhani lui-même, il réussit à démonter, devant cette même cour d'appel, le principal argument de l'accusation consistant à dire que jusqu'à l'âge de 15 ans le pasteur était musulman, alors qu'il n'a, en réalité, jamais été un fidèle de l'islam.

 

la troisième chambre de la Cour suprême de Qum a condamné le 25 septembre le Pasteur Youcef Nadarkhani pour avoir été musulman avant d'être chrétien. Ses parents étant musulmans, il était tenu de revenir à la religion de ses ancêtres. Il jugé coupable ''d'apostasie nationale". Et comme tel condamné à mort, sauf si dans les trois jours il acceptait d'abjurer sa foi chrétienne.

Les trois jours sont écoulés, et voilà pourquoi, pour sauver Youcef Nadarkhani d'une pendaison qui peut intervenir à tout moment, il est urgent que la communauté internationale se mobilise pour le pasteur iranien, comme viennent de le faire la France, par une déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay, mais aussi et surtout David Cameron et Barack Obama.