Levée des barrières dès 19h et les week-end : les parkings de l'Unil c'était mieux avant !

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La nouvelle politique de stationnement de l'UNIL est certes partiellement justifiée par un intérêt public de protection de l'environemment mais est totalement disproportionnée par rapport aux intérêts des étudiants.

Elle a directement pour but de décourager les étudiants de se rendre sur le campus avec leur véhicule et donc indirectement d'imposer un mode de transport plutôt qu'un autre.
Plusieurs aspects de la situation actuelle violent la liberté de mouvement des étudiants au sens de l'art 10 al. 2 de la Constitution fédérale suisse.

S'agissant de l'octroi limité des autorisations de stationnement, celui-ci n'a lieu que pour des motifs exhaustifs sans prendre en compte la situation personnelle des étudiants.
Invoquer que son domicile est inaccessible en transports publics est par exemple sans importance.

De plus, l'indication maladroite, tardive et irrégulière des délais et démarches pour les demandes d'autorisation est de nature à faire en sorte qu'autant de demandes que possibles parviennent hors délai.

Le mode de calcul du paiement du parking payant a pour effet que, dès la moindre seconde dépassant l'heure, l'étudiant doit s'acquitter de 2chf supplémentaires. Ceci représente sur le long terme une charge financière non négligeable incitant l'étudiant à ne pas se rendre à l'UNIL en voiture.

Le fait que le parking soit également payant le weekend est de nature à décourager les étudiants de se rendre à la bibliothèque de l'Internef pour consulter des livres dont ils ont fortement besoin pour leurs études.

Le service du stationnement refuse de réaliser que certains étudiants - en raison de la localisation de leur domicile et de nombreuses activités en dehors de l'université, tels que jobs (à moins de 50%) ou sports - doivent nécessairement se déplacer en voiture. La non prise en compte de tels intérêts est inadmissible dans une société démocratique.

Au vu de ce qui précède la situation actuelle nuit à l'environnement sain d'étude à l'Université de Lausanne.

(Le Mont-sur-Lausanne, 2017-11-11)