AU QUÉBEC NOUS DISONS NON AUX : Abattoirs et abattages rituels,

Les québécois(es) en signant cette pétition demande au gouvernement du Québec (Mme Pauline Marois Première ministre du Québec et Mr François Gendron Ministre de l’agriculture et du MAPAQ) la généralisation de l’étourdissement de tous les animaux avant leur abattage, sans aucune exception. Nous réclamons donc la levée de l'exception légale qui autorise les abattages rituels des animaux conscients. Instaurer de nouvelles lois très strictes et mettre des interdictions formelles et permanentes à tout ce qui se rattache à la viande halal et casher dans notre province.

Tous ces animaux ont le droit au respect, même s’ils vont à l’abattoir. Non aux souffrances inutiles, non à la cruauté. Ils sont victimes du système et de leurs religions qui ne sont pas les nôtres.

Le Québec s'est doté de l’article 4 de la loi sur l’abattage sans cruauté, ne prévoit qu’un « animal destiné à l’alimentation ne sera pas abattu à moins d’avoir été rendu inconscient ». Par contre l’article 6.4.2.2. Du Règlement sur les aliments comprenant les abattoirs du Québec, on mentionne que «la saignée doit être pratiquée seulement après l’insensibilisation». Néanmoins, une dérogation est accordée au nom de la liberté de culte dans les cas d’un égorgement rituel (Casher). Ceci porte atteinte à la liberté de conscience, à la liberté de travailler, au respect de la loi de 1990.

«Nos lois se contredisent en manière de cruauté»

Pour le rite musulman, l’animal doit être saigné vivant. (vivant = être conscient), ce qui l’amène à endurer une grande souffrance pendant de nombreuses minutes d’agonie. La pratique à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quels qu’en soient les motifs. Des études scientifiques et rapports publics corroborent les affirmations des organisations de protection animale.

La place de l’animal est devenue une préoccupation de la société civile. La prise en compte de son bien-être devient une question éthique grandissante qui engage notre responsabilité collective (notre choix de société) mais également individuelle (notre choix de consommation). Pour des raisons éthiques parfaitement légitimes, le consommateur sensible à la protection des animaux a le droit de ne pas vouloir consommer de viandes issues de la souffrance animale.

« Les abattoirs ont franchi les limites du licite et de l’acceptable »

 


Christelle Simonet    Contacter l'auteur de la pétition